Au mois d’août, nous retournons à Rodez pour le Festival du Rouergue, auquel nous avions déjà participé en 2017 Un grand merci à eux de nous réinviter ! Cette année,...
Ce groupe est à l’origine de la formation de l’A.S.B.L. en 1983. L’ensemble Pas d’la Yau rassemble adultes et adolescents formés à la pratique des danses traditionnelles et historiques. Il s’est tourné résolument vers la scène et la création chorégraphique. Le groupe évolue sous la direction de Marc Malempré (chorégraphe / metteur en scène), feu Renaat Van Craenenbroeck (chorégraphe), Larissa Schlegel (danseuse / chorégraphe russe) et Nathan Dullier (Chorégraphe / metteur en scène).
Sous la direction d’Yves Fagnot, les musiciens (accordéon chromatique, accordéon diatonique, vielle à roue, violon, flute traversière, guitare, cornemuse et percussions) accompagnent les danseurs avec des musiques traditionnelles et des créations propres à Yves Fagnot.
Les thèmes abordés en spectacle sont axés sur les danses, les chants et les musiques traditionnelles de Wallonie, de Flandre, depuis le XVIème siècle jusqu’au XXème ainsi que sur les danses historiques de la Renaissance et du 18ème siècle.
Avec ses metteurs en scène, le groupe a toujours gardé comme objectif d’intégrer cette matière dans des histoires locales édifiantes pour les nouvelles générations. Depuis peu, les Pas d’la Yau incluent également des chorégraphies contemporaines dans leurs créations.
Le groupe se retrouve chaque semaine, le mardi de 19h45 à 22h dans leur local du Harby (rue Georges Mauroy à Quevaucamps).
Voici les différentes suites dansées par le groupe.
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Cette suite illustre les danses de travail et de fête.
Avant la révolution industrielle, BELOEIL avait une vocation agricole, comme tous les autres villages aux alentours. Cette suite illustre le travail aux champs, le grain que l’on plante, que l’on concasse avec la danse du moulin. Mais également la Maclotte, la danse des bergers qui illustrent bien les rencontres avec comme aboutissement une jolie Mazurka Valse. Le tout se termine avec le rituel du Mât, symbole de fertilité et de renouveau.
Cette suite représente pour les hommes une des nombreuses traditions de notre région.
Celle-ci veut que la veille du mariage, le futur marié et ses amis, après l’absorption de nombreux breuvages alcoolisés, brûlent le pantalon du futur marié. L’ensemble illustre cette tradition avec de nombreuses danses et chants.
Cette suite illustre le mariage au XIXe siècle en Wallonie
Les jeunes mariés entrent sur scène sous une véritable porte fleurie suivie de la photo avec tous les invités. Une « Allemande » pour les mariés, des maclottes en cascade, une contredanse pour les filles, le « pas de tez » pour les hommes et enfin, comme il se doit, la « tête dans les nuages » pour terminer dans une douce folie collective.
Une suite joyeuse et entrainante.
Lorsque les industries bonnetières étaient florissantes chez nous, les nombreuses ouvrières rendaient hommage à cette sainte en chantant, en coiffant d’invraisemblables chapeaux, en riant des exploits masculins réalisés dans les bars, le tout avec la danse, le chant et la musique.
Cette suite retrace le passé industriel bonnetier de notre commune.
Chaque ouvrier BALOTIL (l’homme et la machine) avait un rêve « devenir riche plus tard ».
On commence avec le chant du Balotil qui est suivi de la Mazurka des couples. Ensuite les filles interprètent la danse des aiguilles, du fil et des machines. Les hommes suivent avec la danse des ballots et enfin la Polka qui entraînent les spectateurs dans cette époque révolue.
Un bal bien étrange autour des danses rituelles de Wallonie, codifiées et fixées de façon stricte par la tradition.
On peut y découvrir la caracole et le branle séculaire, la danse des Norets, la danse des 7 sauts, l’amoureuse à 3 riquets, la serpentine des olivettes et les kawettes auxquelles se mêlent avec force et frénésie les Chinchins incontournables dans notre région.
Une suite qui puise aux sources de nos traditions.
La mise en scène de cette suite reprend un décor de forêt, d’arbres et d’animaux le tout porté par les danseurs.
A la Renaissance, pour être reçu dans le monde, il fallait non seulement y parler le latin, le francais mais aussi savoir danser, escrimer et jouer au jeu de paume.
Les Bouffons faisaient partie des danses guerrières faisant appel à des passes d’escrime d’inspiration de l’Antiquité romaine célébrant les fêtes sacrées de Mars.
Les danses telles que les mauresques, la gaillarde, la pavane, l’official, le branle de la haye,…donnent vie au décor.
Avec cette fresque, le spectateur est plongé au 16ème Siècle
Le Grand Diable de Ligne, brillant ancêtre du Château des Princes de Ligne de Beloeil, avait forte réputation. L’empereur Charles Quint lui ayant refusé la Toison d’Or pour conduite légère, il a créé l’ordre du Loup.
Avec la Montarde, les branles morgués et la courante, l’ensemble des PAS D’LA YAU vous replonge dans cette époque de la fin du Moyen Age et du début de la Renaissance.
Ces danses retracent la fresque autour de la guerre 14/18.
Les filles… les gars… la séparation, la guerre et la fête retrouvée.
Après la chute de Napoléon, les recrues pour rentrer dans l’armée étaient désignées par le Tirage au Sort. Ceux qui avaient tiré le mauvais numéro devaient accomplir un interminable service militaire. La coutume voulait qu’on se fasse photographier à cette occasion et de telles photos sont donc nombreuses.
Retrouvez l’ambiance des bals musettes d’antan.
Résolument plus proche de nous : le rag time, la java, la valse musette…toujours un mélange de musiques traditionnelles et de créations, alchimie parfaite entre le Nord et le Sud du Pays.
Cette suite propose des mouvements au regard du spectateur. Le corps des danseurs n’incarne pas un personnage et le mouvement devient une fin en soi.
Pour la forme chorégraphique : souplesse, tendresse, affrontement, énergie, ont été la base de recherche pour la réalisation de l’ensemble des figures qui composent cette suite. La notion esthétique est la donnée fondamentale de ce travail.
La musique et le travail des danseurs invitent le spectateur à faire marcher son propre imaginaire.
Suite de danses traditionnelles flamandes
Une suite où le savoir-faire des danseurs est mis à l’honneur sur des airs de polka, mazurka et valse. Laissez-vous emporter dans les mouvements embellis par les costumes rouges et noirs.
Des costumes de corne, de peau, de poil, de cuir, de toile en lambeaux. Complété par le masque, couronné par les cornes et les couronnes florales, le costume ramène le public aux origines des fêtes païennes. Du temps où l’homme en appelait au soleil pour briser les glaces mortelles de l’hiver, à la lune pour que monte la sève en flot nourricier dans la végétation, aux dieux pour qu’ils ouvrent les portes du monde des morts. Autant d’actes magiques de survie qui poussent à la roue afin que le cycle s’accomplisse.
Nos prestations
Itinérances … Nouvelle Zélande En partenariat avec le foyer culturel de Beloeil, venez découvrir en avant-première, le 14 juin prochain à 19h30, l’ensemble Taumata Whitireia originaire de Wellington Formé par des...
Venez découvrir notre nouveau spectacle de danse écrit et scénarisé par Nathan Dullier pour mettre à l’honneur les 40 ans des Pas d’la Yau. Le spectacle retrace 2000 ans d’histoire...
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